Un défi technique mais payant
Lorsqu’ils se sont lancés, Émilie et Thomas ne s’attendaient pas à ce que le défi soit aussi complexe. « On a beaucoup lu, expérimenté, et parfois échoué, avant de trouver les bonnes associations et l’équilibre idéal », partage Thomas lors d’un récent entretien.
Un des premiers obstacles a été le choix des cépages. Les variétés traditionnelles comme le chardonnay ou le merlot sont souvent peu adaptées au climat humide de la Wallonie, surtout lorsqu’on opte pour une culture sans fongicides de synthèse. Ils se sont tournés vers des cépages résistants ou interspécifiques, comme le solaris ou le johanniter, qui nécessitent moins de traitements.
Autre difficulté inattendue : la gestion des mauvaises herbes. Dans une approche permaculturelle, le désherbage chimique est bien entendu exclu. Mais laisser pousser certaines plantes n’est pas toujours compatible avec une bonne productivité. Leur solution : introduire des moutons et des poules dans le vignoble pour entretenir les sols naturellement.