La durabilité au cœur des nouvelles pratiques
La volonté de cultiver mieux et de respecter l'environnement est omniprésente chez ces jeunes vignerons. En Wallonie, cette démarche est d’autant plus cruciale que la viticulture se développe sur des sols partagés avec d’autres cultures agricoles. Voici quelques initiatives phares de ces nouvelles générations :
Une viticulture biologique et biodynamique en plein essor
Bon nombre de jeunes domaines se lancent dans une conversion biologique, voire biodynamique. Cela se traduit par :
- L’élimination des pesticides et des herbicides chimiques.
- La plantation d’engrais verts ou de légumineuses pour enrichir le sol naturellement.
- Une attention accrue aux cycles lunaires ou aux énergies naturelles, dans le cadre des pratiques biodynamiques.
Ce choix, tout sauf anodin, demande souvent un investissement de temps et d’argent. Pourtant, l’engagement est payant : les vins produits de manière durable attirent un public de plus en plus sensibilisé à l’environnement.
Le travail manuel comme gage de qualité
Contrairement à l’industrialisation parfois associée à la production viticole classique, ces jeunes vignerons redoublent d’efforts pour limiter la mécanisation. La taille, les vendanges et même le désherbage sont souvent réalisés à la main, privilégiant une approche artisanale et plus respectueuse de la vigne.
Une consommation en circuit court
Un autre aspect central de cette nouvelle vague est l’approche "zéro intermédiaire". Certains vignerons choisissent de distribuer leurs vins localement, par la vente directe, via des marchés de producteurs ou en collaborant avec des restaurants de la région. Cela réduit l’empreinte carbone du transport tout en créant un lien plus fort avec les consommateurs.